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Ce mélange d’épices bio pour la réalisation de votre Colombo est composé d’épices toastées et moulues à la commande. Curcuma et Coriandre constituent une large partie de cet assemblage bio, puis viennent cumin, fenugrec, un soupçon d’ail et du 4 épices. Sans piment, notre mélange pour Colombo est plus d’inspiration Tamoule qu’Antillaise, mais rien ne vous empêche bien sûr d’y ajouter du piment.
Le mélange d’epices Colombo est très certainement un des assemblages d’épices les plus connus avec le ras el hanout et le curry indien. C’est un mélange qui témoigne également de l’histoire des épices et des différentes conquêtes, immigrations et voyages dans le monde.
Si deux épices sont à mettre en avant dans cet assemblage on évoquerait bien évidemment le curcuma qui donne cette teinte jaune orangée au mélange et la coriandre. A elles deux c’est plus de cinquante pour cent du chemin qui est fait. Si il se nomme Colombo c’est qu’il est Sri Lankais, perdu, le mélange d’épices est bien indien (du sud) mais il ne doit pas son origine à la capital économique du Sri Lanka Colombo. Vous pouvez sur place parler de mélange Colombo ou mélange d’épices pour Colombo, plus d’un Tamoul ne comprendra pas bien votre question, et pour cause.
Le fameux Colombo est en fait en mélange d’épices permettant la préparation du Kuzhambu qui est un plat en sauce très courant dans la cuisine tamoule et tamoule sri-lankaise. Il en existe des centaines de variétés. Difficilement prononçable son nom aurait été changé en Kulambu, on se rapproche de Colombo.
Mais alors pourquoi le Colombo est-il un des plats prisés des réunionnais ? Début 18e, une traite en l’Inde et l »île de la réunion est établie, le trafic d’esclaves commence et dès 1704 on note que 15% de la population servile de l’île sont des indiens, ce taux monte au quart 5 ans plus tard. Pour soutenir le développement de la canne à sucre et du café, le gouverneur de l’île soutient la traite indienne et c’est par centaines puis milliers que les indiens du sud du pays débarquent sur l’île. Le nom de Malbar était malheureusement créé nommant les esclaves tamouls venant des côtes de Malabar en Inde.
On imagine donc toutes ces personnes arrachées à leur terre d’origine prenant avec elles leurs épices et recettes pour recréer des semblants de vie locale. Le Colombo devenait réunionnais.
Tout comme le Kuzhambu les recettes de Colombo sont nombreuses et dépendent des terroirs et familles. A l’origine le mélange Colombo n’est pas fort mais plutôt doux et même les plus réfractaires au piquant le savourent avec plaisir.
De crevettes, de poulet, de veau, de porc, de poissons, de lapin, les colombos sont innombrables ! Les colombos antillais sont généralement plus forts que ceux d’origine indienne car ils comportent de piment qui à l’époque n’était pas une épice endémique de l’Asie mais de l’Amérique du sud. Les plants de piment ayant étés apportés par les français à partir de 1710 date à laquelle l’île est devenue « sous contrôle » français, sa position sur la route des Indes étant une véritable aubaine.
Poids | 50 g |
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Continent-Pays | Asie |
Couleur | Jaune-brun, ocre, Ocre-brun |
Force | Légèrement piquant |
Poids | 50 g en boite, 50g en poche, 100g en poche, 250g en poche, 500g en poche |